Quand la beauté nous sauve

Certaines beautés nous sauvent. Un paysage. Un regard. Une œuvre inattendue. Elles surgissent comme un souffle dans le chaos. Et, sans bruit, elles réparent. C’est ce pouvoir-là que Charles Pépin appelle “la beauté qui sauve” et que j’inscris dans chaque Sympan.

Dans nos vies agitées, la beauté semble souvent reléguée au second plan. On croit qu’elle est décorative. Superficielle. Optionnelle. Mais c’est faux. La beauté est une nécessité. Elle nous reconnecte à ce qu’il y a de plus vivant en nous. Elle nous recentre. Elle nous réaccorde. Elle nous ramène à l’instant présent, et donne du sens à travers une sensation. J’en ai fait l’expérience dans les moments les plus incertains de ma vie. Quand tout vacillait, c’est la beauté qui m’a permis de respirer à nouveau. Et c’est de cette traversée qu’est né mon art.

Découvrez un présent qui révèle la beauté dès les premiers instants

Créer un Sympan, ce n’est pas produire un bel objet. C’est incarner un instant de bascule. C’est donner forme à ce que le ciel murmure à l’âme. Chaque Sympan est une sculpture vivante, un fragment d’univers inscrit dans la matière. Il ne cherche pas à séduire. Il cherche à éveiller. Comme une œuvre d’art juste, il agit par résonance. Il révèle, avec douceur et justesse, ce qui demande à rayonner en vous.

Le philosophe Charles Pépin parle de moments de “bascule” — quand la beauté surgit, et que tout change. Ces instants de grâce nous remettent au monde. Un Sympan peut devenir ce moment-là : un objet qui vient à vous au bon moment, un gardien de transition, un repère de beauté dans la matière.

C’est dans l’union de la géobiologie, du symbolisme et de l’astrologie hellénistique que j’ai trouvé l’architecture sensible de mon art. À travers les pierres, les astres, les maisons, les cycles, c’est une mémoire du monde et de l’être qui s’active. La géométrie céleste devient une sculpture intime et solaire.