Révéler le lien caché entre les lieux et notre énergie
Entre la Terre et le Ciel, il y a nos maisons, nos corps, nos histoires, nos vies. Et bien d’autres choses que l’on ne voit pas.
Ce week-end, j’ai poursuivi un chemin initiatique que je trace depuis plusieurs années : celui de la géobiologie. Une pratique subtile, à la croisée de l’art, du vivant et de la science énergétique, qui explore l’influence des lieux sur notre équilibre et notre santé. Chaque scène, chaque forêt, chaque expérience affine mes perceptions, m’apprend à ressentir les courants invisibles, à habiter autrement le monde.
Car pour moi, il n’est rien de plus précieux que de ressentir depuis le corps. La géobiologie est devenue l’une de mes ressources fondamentales, un langage subtil, un socle qui nourrit mes créations Sympan. Elle m’aide à inscrire l’invisible dans la matière et à créer mes objets d’art sur mesure pour mes clients.

Dans le monde du Milieu

Rendre visible l’invisible
Une science ancienne au service du vivant
Dans l’Essonne, aux côtés d’un Instructeur niveau 2 en Qi Gong et d’un Ingénieur directeur dans l’Aérospatial, j’ai vécu une nouvelle immersion où rigueur et intuition se répondent. Car la géobiologie des lieux de vie s’appuie à la fois sur la physique, la biologie, la chimie, la géométrie, l’art et la spiritualité.
« Le mot géobiologie vient du grec gê (Terre), bios (vie) et logos (connaissance) : c’est l’étude des influences de la Terre – et de ses réseaux énergétiques – sur le vivant. »
Mais au-delà d’une science, c’est une écoute profonde des lieux. Une manière de percevoir leurs vibrations, leurs silences, leur mémoire. C’est aussi une manière de réactiver des savoirs anciens pour répondre à nos besoins d’aujourd’hui.
Ce que savaient les anciens : la sagesse oubliée des lieux
Les peuples anciens savaient lire les signes du vivant. Les Chinois, Égyptiens, Amérindiens, Étrusques… savaient reconnaître un bon lieu : là où les arbres grandissent droits, là où les animaux se reposent. Ils écoutaient le sol, les pierres, les oiseaux… Vitruve et Hippocrate eux-mêmes enseignaient cette conscience.
Aujourd’hui, nous avons oublié. Nous construisons sans écouter. A l’époque où l’homme était nomade, il était moins impacté. Aujourd’hui c’est précisément parce que nous restons au même endroit pendant des années que cette écoute est vitale. Un lieu disharmonieux peut désaccorder notre sommeil, notre vitalité, nos corps.
L’objectif de la géobiologie est de préserver notre santé.
Nos corps : premiers instruments de perception
La géobiologie s’apprend en passant par le(s) corps. C’est lui, notre premier détecteur. Au fil du temps j’ai appris à étalonner, à ajuster mes perceptions, à ressentir ce qui fatigue ou ce qui ressource, à distinguer une faille d’un courant d’eau souterrain, à détecter leurs sens, leurs croisements, les points géopathogènes et les zones favorables. Le pendule ou les baguettes – même s’ils sont parfois bien utiles, ne sont que des prolongements : notre corps suffit. Nous sommes des antennes entre la Terre et le Ciel.
Cette capacité à ressentir s’affine aussi grâce à ma pratique du Qi Gong et du Tai Chi. Elle fait également écho à une autre expérience récente dont je vous avais parlé : celle où j’ai perdu le sens du toucher. Une perte temporaire mais profonde qui m’a enseigné combien nos perceptions peuvent s’élargir. Nous sommes bien plus réceptifs et bien plus puissants que nous le croyons.

Mon Sympan Moon utilisé en pendule

Nos corps, premier outil de géobiologie
Le monde du Milieu : cohabiter avec l’invisible
Nous vivons dans le monde du Milieu, entre les forces telluriques et célestes.
Notre monde n’est pas seulement matériel. Il est traversé par des forces subtiles, des champs d’énergie, des mémoires. La géobiologie nous invite à reconnaître l’impact des réseaux Hartmann, Curry, des failles, des nappes d’eau souterraines, des cheminées cosmo-telluriques, des mémoires des lieux, de la fréquence des objets… sur notre sommeil et notre vitalité.
Elle nous invite aussi à observer les autres règnes, animal, végétal et minéral. Et à cohabiter.
Certains animaux comme les chiens, les lapins et les chevaux sont comme nous et dépérissent sur les points géopathogènes. Il faut être attentif à l’emplacement de leur couchage car l’endroit le plus pratique pour nous n’est pas forcément le plus sain pour eux. Les chats, les fourmis et les abeilles fonctionnent différemment : ils sont attirés par des noeuds géopathogènes. Les chats sont connus pour venir sur nous pour nous nettoyer lorsque nous sommes chargés.
Et les arbres ? Ils parlent aussi. Ils se tordent, se plient, se dédoublent pour éviter le croisement d’une veine d’eau et d’une faille. Quand ils n’y parviennent pas, ils s’affaiblissent et tombent malades.

Zone favorable vs zone pathogène

La torsion, une stratégie d’évitement

Les arbres emmêlés
L’étrange et le paranormal
Pendant nos travaux en forêt, des habitués des lieux qui promenaient leurs chiens sont venus nous interroger. Nous étions près d’une soi-disant “jolie fontaine” que nous avions diagnostiqué comme un lieu fortement géopathogène pour le vivant. Nous avons partagé avec eux le résultat de nos travaux. Ils nous ont confiés que cela faisait des années qu’ils se demandaient pourquoi tous leurs chiens faisaient systématiquement un détour pour contourner cet endroit. Un récit de vie parmi tant d’autres.
Beaucoup de phénomènes étranges ou “paranormaux” s’expliquent aussi très bien avec la géobiologie. On y parle sereinement de présences, de fantômes, de stagnation énergétique, de transformation et de passage. Car la mémoire d’un lieu peut être chargée. Nous l’avons tous déjà ressenti. Et inversement, un lieu harmonieux peut soutenir nos projets, nos liens, notre santé. Il en va de même pour les objets qui nous entourent. Et c’est fascinant d’en (re)prendre conscience.
Fragment de la fresque « Les Pierres Suspendues » de Jon Buzz inspirée de Stonehedge et des « Sylvains » ou « Kodama » de Hayao Miyazaki. Symbole de la conscience du monde, des mondes invisibles et de l’Esprit de la forêt.

Hygiène géobiologique au quotidien
Ce que j’aime aussi dans la géobiologie, c’est qu’il n’est pas nécessaire de tout chambouler dans nos vies ni d’attendre des années pour commencer. Elle repose avant tout sur des stratégies d’évitement des zones négatives.
Déplacer un lit ou un bureau, nettoyer une pièce, enlever ou ajouter certains objets. Ces gestes simples peuvent déjà transformer notre quotidien. C’est devenu pour moi une hygiène de vie énergétique, aussi essentielle que l’alimentation ou le sommeil tant elle impacte ma vitalité et ma joie de vivre.
Créer un lieu harmonisé, c’est lui permettre de soutenir notre corps, notre âme, notre famille. Et dans cette démarche, l’art peut devenir un allié.
Quand l’art devient un pont entre les mondes
Dans mon atelier, comme lorsque je pars chercher des pierres et autres matières, j’active cette part de moi. Chaque Sympan porte cette écoute du Monde du Milieu. Quand j’inscris la géométrie dans la matière, je travaille pour honorer une fréquence, révéler un axe de rayonnement et faire naître un objet qui soutient l’âme.
Ma pratique quotidienne du Qi Gong m’aide aussi à affiner et percevoir les résonances d’un espace et de nos corps. À faire danser les énergies entre le Ciel et la Terre, dans un équilibre juste. Mes Sympans sont des objets d’art sur mesure, conçus pour élever la vibration d’une personne et d’un lieu et accompagner les transformations de l’âme. Créer devient alors un acte d’harmonisation. Un art au service de la Vie.
Créer des espaces qui élèvent
Il est temps de réapprendre à écouter les lieux. À ressentir leur soutien, leur mémoire, leur impact sur nos corps et nos vies. Créer des espaces qui élèvent. Honorer les énergies qui nous entourent. Habiter pleinement ce monde, entre Terre et Ciel. L’art peut jouer un rôle dans ce réenchantement, alors je continue à créer mes Sympans pour en faire un objet d’art personnalisé qui soutient l’âme, éclaire l’essentiel et élève les lieux de vie.
Et vous ?
Merci pour votre lecture. Si l’envie d’un Sympan vous appelle — pour vous ou pour un être aimé — je serais ravie de réaliser votre création sur-mesure.
Notes personnelles
En savoir plus sur la Géobiologie
Petit livre pour débuter : Eva Delozel
Formation Géobiologie 3 ans : LC2
Street Art « Les Pierres Suspendues » de Jon Buzz, visible à Orsay dans l’Essonne : Insta Jon Buzz